Simon | Odyssée #10 ~ Au revoir 2020 ! 🍋
Revue de 2020 ~ Newsletter ~ Radio Odyssée ~ Twitter et Instagram ~ Jouer comme un amateur VS résultats de professionnel ~ Stratégie de carrière & CDI ~ 2021
Holà ! Je suis Simon Dautheville. Odyssée vous aide à appréhender l’économie d’internet, le travail du futur et à naviguer dans l’inconnu pour construire votre carrière créative. J’y partage aussi les coulisses de mes projets, de ma carrière et de mes défis 30 jours.
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Salut les amis 👋
Au revoir 2020 !
Merci beaucoup de m’avoir lu cette année, et bienvenue aux lectrices et lecteurs qui nous ont rejoint. Je voulais publier 10 éditions en 2020, c’est maintenant chose faite.
Cette année avait commencé par une randonnée en Californie, elle se termine par des ballades en mer et un réveillon en Picardie. Comme le disait Bernard Werber aux copains du podcast Inspiration Créative :
“Allez marcher en fôret, sortez dans la nature ! Observez le vivant, ça vous inspirera”
Au-delà d’être remonté sur un bateau, cette année a accéléré les transformations. Je ne suis plus la même personne qu’en janvier — et je mise ma dette étudiante que vous non plus. Comme on parle de 50K, ne me contredisez pas s’il vous plaît.
2020 restera comme une année d’exploration. J’ai signé mon premier contrat, lancé Odyssée et rencontré des créatrices et créateurs géniaux. Si vous voulez me partager ce qu’à été 2020, répondez à cet e-mail — ou mes DM Insta sont ouverts.
Aller, c’est parti pour la revue de cette année & quelques intentions pour 2021.
1. La Newsletter Odyssée
Quand j’ai envoyé Odyssée #0, je me suis dit “publie 10 éditions en 2020”.
Celle-ci arrive juste à temps pour accomplir cet objectif, et j’en ressens une grande satisfaction. J’ai lancé Odyssée pour m’amuser et rencontrer d’autres créatrices et créateurs. Si vous pensez à lancer un petit side-project, je vous y encourage plus que jamais. Les rencontres valent le coup, et créer rend neurologiquement heureux.
C’est aussi devenu un atout professionnel. Que ce soit pour des missions freelances, ou directement pour des contacts corporate, Odyssée m’a ouvert des portes. Puis c’est marrant d’entendre son CEO dire “très sympa Odyssée”, alors que tu ne lui en as pas parlé. Les side-projects aident à construire la carrière de son choix.
Ils influencent aussi notre identité. Une année à créer change la manière dont je me vois. Mon champs des possibles s’est élargi, j’ai pris confiance et ne me considère plus comme un novice. J’assume progressivement ma singularité et prends de plus en plus de plaisir à publier et m’exposer aux feedbacks. 2021 va être génial.
Côté chiffres, la newsletter a débuté avec la base des 100 lecteurs de mon projet précédent (cf. Eudaimonia, j’avais rédigé 30 articles en 30 jours). Le lancement d’Odyssée s’était bien passé, puis le calme plat. Récemment, Brice Schwartz m’a mentionné (merci copain 🙏🏻). Ça correspond au petit pic de Novembre.
Je ne me suis pas concentré sur la distribution, et c’est l’un des grands enjeux à venir.
Créer et distribuer sont deux faces dune même pièce, il est donc temps de s’y atteler… Avant d’organiser une grande soirée avec les lecteurs et lectrices. Ça reste une bonne raison de me lire en 2021 : une fois possible de se retrouver, y’aura de la bamboche.
2. La Radio Odyssée
Aucune idée d’où je vais avec Odyssée, mais ça m’a déjà traîné à Amsterdan et Barcelone pour interviewer des créateurs. C’est aussi pour ça que j’ai lancé Radio Odyssée. Le podcast est la meilleure excuse pour rencontrer les personnes qui nous inspirent — et réunir au passage une tribu intéressée par les mêmes choses que nous.
Ici à Barcelone avec Anne-Claire, qui accompagne podcasteuses et podcasteurs avec Eeko Factory — et qui m’a aidée pour la charte graphique de Radio Odyssée. Merci 🙏
Si vous pensez à lancer le votre en 2021, foncez !
Même si le panorama podcast peut vous sembler blindé, sachez que rares sont les émissions qui dépassent 6 épisodes. Persévérer vous différenciera d’emblée, et au pire, vous apprendrez milles choses : dénicher des invités, poser les bonnes questions, parler clairement, promouvoir un projet…
Comme pour cette newsletter, je m’étais dit “publie 10 épisodes de Radio Odyssée et avise”. C’est suffisant pour savoir si ça me plaît, avant de m’engager sur ce format. 6 épisodes sont déjà publiés, le 7ème sort le 5 janvier. Résultat : j’adore. L’audio offre d’autres options pour raconter des histoires, ce que je compte creuser en 2021.
Le podcast compte 341 écoutes depuis son lancement. Je suis resté très discret dans la distribution des épisodes, ce qui constitue l’un des axes majeurs de progression dans mon travail. Plus à ce sujet un peu plus bas.
Si vous l’aviez manqué, découvrez Radio Odyssée sur Apple Podcast, Spotify, Google et les autres plateformes.
3. Twitter & Instagram
Diviser mon temps et énergie entre la rédaction d’essai et l’enregistrement d’épisodes a clairement diminué ma productivité. Comme souvent, je me suis éparpillé… comme sur Twitter et Instagram.
Pour la première fois, j’ai testé ces réseaux. Je n’y avais jamais été avant janvier dernier. J’avais peur de devenir accro, donc de perdre un temps fou et surtout, de perdre ma capacité à produire du Deep Work.
Pour autant, ça m’a aidé à dépasser ma peur de publier. Comme lors du premier confinement, quand j’ai participé sur Insta au projet de Raj “Documenter sa vie quotidienne, surtout les moments insignifiants”. Je me suis filmé tous les jours, et je publiais en story. C’était la première fois que je m’exposais en vidéo.
Ça m’a plu, ce qui ouvre la porte de Youtube. Ça m’a aussi montré la facilité pour échanger avec son audience. Du coup, je poste des sondages, des questions ouvertes et raconte des anecdotes sur des sujets complémentaires à cette lettre.
Instagram m’a donc plu, mais j’en suis venu à supprimer mon feed et suivre les story d’une dizaine de personnes max. Je veux m’en servir pour partager les oeuvres que j’aime, ce que je crée, et discuter avec celles et ceux à qui ça plaît.
Par ici pour participer à l’Odyssée :).
Si Insta m’a plu, c’est à Twitter que je donne ma palme du lieu le plus dingue. C’est le seul endroit où l’on peut discuter avec les plus éminents scentifiques, entrepreneurs, créateurs… sans aucune barrière. C’est aussi l’une de mes sources de veille, notamment grâce à la fonction “Liste”.
Twitter est idéal pour partager avec des gens qui sont bien plus avancés que nous, ainsi que pour obtenir des feedbacks sur son travail. C’est l’angle que je compte prendre pour tester les intros de mes prochains essais, partager des notes sur mes lectures et autres pépites glânées en cours de route. Retrouvons-nous sur Twitter :)
Verdict de l’expérience :
Je suis devenu accro et ma capacité de concentration s’est effondrée. Je veux utiliser ces réseaux cette année, mais plus intelligement. Notamment :
Supprimer les feeds/ne pas les regarder;
Y aller avec une raison claire en tête, pas pour traîner;
Interragir avec les personnes qui m’inspirent, et me protéger des “émotions fortes” (notamment sur Twitter);
Prévoir ses posts à l’avance, notamment à l’aide de TweetDeck (merci Mehdi pour la découverte)
Caler des moments dédiés aux réseaux sociaux, pour éviter d’y aller un peu tout le temps. Cette pratique détruit notre concentration et nous habitue aux petites récompenses. Soit le contraire de l’accomplissement créatif, qui requiert acharnement et patience.
Je pense que ces deux réseaux peuvent être de bons relais pour patager son travail, progresser et s’inspirer.
En revanche, il me semble nécessaire de laisser de côté les jeux de statuts (recherche de followers), la course aux likes (shots de dopamine) et la frénésie de poster. Les meilleurs créatifs créent. Ils ne passent pas leur temps à poster, et leur audience se constitue sur la base de leurs créations.
Hugo aka Majeur Mineur aborde ce sujet avec beaucoup de justesse dans le cinquième épisode de Radio Odyssée : la nécessité de s’isoler, autant des réseaux que des autres, pour créer à son meilleur potentiel; ainsi que l’importance de définir les bonnes métriques pour mesurer la qualité de son travail.
4. Je joue comme un amateur, mais je veux des résultats de professionnel
Ces interviews m’ont fait réaliser que je joue comme un amateur. Je crée pour m’amuser, sans rigueur ni vision. Ça m’a convenu jusque lors, mais les résultats auxquels j’aspire nécessite plus d’exigence créative — donc de changer mon approche.
C’est pourquoi je veux professionnaliser ma démarche. Si je veux accomplir ce que j’espère vous présenter cette année, mes habitudes doivent évoluer. Cet article de Farnam Street souligne quelques grandes différences entre amateur et professionnel. Je m’en suis inspiré pour déterminer mes limites et mes zones d’améliorations :
Donc a priori, vous me retrouverez toutes les semaines dans votre boîte mail. Vous pourrez y lire des petits papiers sur la créativité à 360° pour vous aider à progresser dans votre travail, votre art et votre santé mentale.
Je pense dédier chaque mois à un sujet en particulier. En Janvier, on terminera la série “Pourquoi les créateurs ne subissent pas la crise”. Après la partie 1 sur le modèle économique d’Internet, et la partie 2 sur votre modèle économique, nous jetterons un oeil aux Makers — ces créateurs qui ne demandent rien à personne pour “faire”.
Humans do two things that make us unique from all other animals; we use tools and we tell stories. And when you make something, you’re doing both at once. — Adam Savage
Nous creuserons les racines de ce mouvement et tirerons des leçons pour s’en inspirer. Si nous créateurs pouvons vivre de notre art, c’est en grande partie grâce à ces pionniers.
C’est pourquoi je vous proposerai des idées sur l’économie “permissionless”, le mouvement du no-code, les jeux de statuts sur Internet ou comment mesurer la qualité de ses créations.
Stay Tuned ✌️
Enfin, le dernier grand axe dont nous discuterons l’année prochaine : comment construire sa carrière créative — les différentes options, avec leurs avantages et inconvénients. Choisir ma stratégie de carrière m’a obsédé cette année, et j’ai fini par choisir…
5. J’ai accepté un CDI
Pour me concentrer sur mes projets et progresser en copywriting, plutôt que de devenir freelance — donc monter une entreprise.
Il aura fallu me faire entrer l’idée à coups de marteau, mais j’intègre la leçon : on ne peut pas se concentrer sur plus de deux choses à la fois. Me lancer en freelance nécessiterait un nouveau cycle d’apprentissage, et j’ai le temps pour celui-ci.
Je suis plutôt avide de progrès en écriture, conception de vidéo et création de communauté. Odyssée me permet de développer ces compétences, tout comme mon job de copywriter aux Publications Agora. J’ai la chance d’avoir trouvé une entreprise où je suis entouré de talents créatifs, où je gère des projets vidéo et où le télétravail est accepté.
Disons que je ne me suis pas engagé dans une entreprise où les créatifs sont usés jusqu’à leur dernière goûte d’inspiration — ce que je vous encourage à éviter, peut importe les contre-parties annoncées.
Pour traverser cette année de crise et de probable casse sociale en France, ça sera adapté à mes envies d’étranger. Ceci-dit, si vous hésitez, je pense que ça reste un bon moment pour se lancer en freelance — surtout si vous n’avez pas de dette étudiante. Alexis Minchella et Thomas Burbidge sont de bonnes ressources si c’est votre choix.
Même si être freelance peut permettre de potentiellement générer plus de revenu, qu’on bosse sur différentes missions et qu’on a la liberté géographique… je préfère installer une routine pour me canalyser — et créer de belles choses, exigentes, souvent et rapidement.
Pour l’instant, je vous souhaite un excellent réveillon et vous donne rendez-vous le dimanche 10 janvier pour la 11ème édition d’Odyssée.
Encore merci de m’avoir lu, envoyé des messages et soutenu.
2021 sera géniale !
Meilleurs voeux,
PS : si cette édition vous a plus, vous pouvez ajouter un 💗 en bas de cet email ~ ça m’aide et ça m’encourage :)
PPS : si vous me lisez en gueule de bois, cette petite vidéo de Casey pourra vous donner la déter pour toute l’année.