Simon | Odyssée#6 ~ La mission de 90 jours

S'organiser pour réussir ~ Les poupées russes ~ Lead & Lag measures ~ Deep Work ~ Le plan de 90 jours ~ A chaque jour suffit sa peine ~ Podcast ~ Défi 30 jours ~ FOMO & objet brillant.

Holà ! Je suis Simon Dautheville. Vous trouverez ici des essais et podcasts pour réfléchir au travail du Futur et construire votre carrière créative. J’y partage aussi les coulisses de mes projets, autant sur l’aspect personnel que marketing.Si vous avez aimé cette édition et voulez vous abonner, par ici pour le faire. Et par là pour lire les archives.

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Hey hey 👋

Chères lectrices, chers lecteurs,

Bienvenue dans ma newsletter d’anniversaire ! J’ai récemment eu 26 ans — et j’ai de la chance, car c’est pas tous les ans qu’on a l’anniversaire.

Autant à 25 ans je me suis dit “prends soin de toi mon gamin” — donc j’ai arrêté de fumer — autant les 26 me disent juste “tu n’as jamais été aussi proche d’écrire un best-seller”.

C’est d’ailleurs ce qui ressort des dernières semaines : je veux me froter à l’exercice d’un premier livre…

Donc je monte un blog et le rédige, un article à la fois. Malin l’animal. Être au clair sur cet objectif de long terme m’aide à m’organiser et à faire des choix. C’est la première fois que je sais où je vais. Ca fait du bien un peu de certitude !

Cette newsletter va continuer d’évoluer pour devenir le lieu intimiste où je vous partagerai les coulisses de mes projets et défis 30 jours, ainsi que des conseils & contenus pour progresser dans vos propres projets.

Hormis ça, l’UE a rayé un paradis fiscal de sa liste noire, le smic à Genève est revu à la hausse — essayez de deviner à combien —, et les chiffres prévisionnels du chômage pour le T4 2020 sont tombés. Plus haut ou plus bas que 2008 ? Défilez en bas de cette newsletter pour le découvrir.

🍽️ Au menu cette semaine :

• Dans les coulisses : Podcast, défi 30 jours, FOMO et syndrome de l’objet brillant

• Essai : comment s’organiser pour atteindre ses objectifs (même quand on a plusieurs projets)

• Pépites : un sketch sur le travail, une BD sur les conflits générationnels, des planches sur le backfire effect, des réflexions sur notre identité qui évolue en permanence — surtout quand on sort des sentiers battus — et comment penser gris aide à mieux appréhender le monde.

• Douceurs musicales : quand le soleil se cache, autant le mettre dans ses enceintes

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S’organiser pour réussir son side-project sans sacrifier sa vie : le plan de 90 jours

Montrez-moi votre agenda, je vous dirai quel créatif vous êtes.

Doudou & Visualisation

L’organisation fascine. Un bon emploi du temps donne la sensation de maîtriser son temps et de contrôler sa vie. Ca rassure et puis... C’est agréable de planifier car tout entre dans les cases et avec ça, aucun doute : je vais réussir à faire tout ce que je veux accomplir. 

Le planning est à l’indépendant ce que le doudou est à l’enfant : un idéal auquel se rattacher dans un monde chaotique.

A l’inverse, une mauvaise organisation limite les progrès. On n’est jamais sûr de bosser sur ce qu’il faudrait, on se culpabilise et notre énergie se consume. C’est mon cas depuis quelques jours : je me brûle les ailes à jongler entre mon job, la rédaction des essais, les enregistrements du podcast et l’essayage de fifa 21.

Il me faut donc m’organiser pour anticiper les prochaines semaines et visualiser les échéances à l’avance. Et peut-être aussi m’offrir un doudou.

Bien que je ne sache pas où j’atterirai avec un plan, cela me permet de me projeter mentalement et de savoir quoi faire aujourd’hui. Voici donc quelques idées et outils qui me servent à m’organiser, définir mes priorités et mieux bosser.

1. Définir une vision globale

2. Elaborer un plan de 90 jours

3. S’organiser à la semaine et au quotidien

4. Suivre ses performances et progresser

1. La vision globale comme boussole

Sans vision d’ensemble, rester motivé sera difficile. Au quotidien, se remémorer sa vision globale aide à surpasser la résistance — le doux nom donné par Steven Pressflield à l’ennemi intérieur qui nous limite et nous bloque :

“Resistance is not a peripheral opponent. Resistance arises from within. It is self-generated and self-perpetuated. Resistance is the enemy within […]

It's not the writing part that's hard. What's hard is sitting down to write. What keeps us from sitting down is Resistance.” ~ The War Of Art, Steven Pressflield

Nous ne vaincrons jamais totalement la résistance, mais nous pouvons la diminuer en sachant pourquoi nous faisons ce que nous faisons. Si vous créez, vous le faites autant pour la poursuite artistique que pour vous offrir une vision de la belle vie. La garder en tête aide à surpasser la vallée des désillusions qui attend chaque créatif et porteur de projet :

Pour définir cette vision globale, je vous encourage à vous questionner sur vos valeurs profondes. Voici ce que cela donne pour moi dans l’ordre :

1. Vivre l’aventure = m’engager sur une voie pavée de péripéties et retournements de situation, évoluer dans l’inconnu et l’incertitude. Vivre une Odyssée :)

2. Exercer mes talents = pratiquer et développer mes compétences pour atteindre mon potentiel

3. Connecter = rencontrer des créatrices et créateurs pour me constituer un crew

4. Connaissances = approfondir mon sujet et développer ma thèse pour rédiger ce livre

5. Reconnaissance = que l'on me connaisse et reconnaisse comme doué dans mes compétences et calé dans mon sujet

6. Argent = autonomie et sérénité pour rembourser le prêt étudiant de 50K à partir de septembre 2022

7. Pouvoir = capacité à influencer le monde selon mes choix

L’article What To Work On pourrait vous aider dans cet exercice

En fonction de ce qui ressort pour vous, vous aurez des indices sur l’art de vie que souhaitez développer — et sur les projets qui vous permettent de le cultiver. C’ est votre étoile du Berger. Pour moi, il s’agit de ma quête de liberté, d’autonomie et de sens.

2. L’objectif annuel

La vision générale inclut votre objectif annuel, qui inclut lui même des sous-objectifs trimestriels, hebdomadaires et quotidiens. Une sorte de poupées russes de l’organisation.

Capturer son objectif annuel en un seul chiffre clarifie les prises de décision. Ce chiffre devrait concerner le principal levier d’avancement de votre projet — Si vous créez du contenu, c’est sûrement votre liste email; si vous vendez quelques chose, ce sera le CA; si vous êtes freelance, probablement votre TJM.

De mon côté, je veux donc atteindre 300 abonnés à cette newsletter d’ici au 31 décembre. En 2021, j’aimerais rassembler dans cette newsletter 1000 lectrices et lecteurs qui ouvrent à 50% mes emails. Cet objectif annuel peut maintenant être décomposé en sous-objectifs sur 90 jours.

3. Une mission de 90 jours

Pourquoi 90 jours ?

• C’est flexible

Le temps de 90 jours favorise l’expérimentation. C’est suffisant pour tester si son objectif est le bon, et si ses actions sont appropriées. Si vous avez mal fixé votre objectif, vous pourrez vite rectifier la situation.

• C’est un temps parfait pour mesurer des résultats.

En une semaine, impossible d’observer des résutlats. Sur un mois, aucune tendance ne se dégage. Pire, on a l’impression de ne pas avancer. Mais sur trois mois, le temps est assez long pour tirer des conclusions :

Est-ce que je poursuis le bon objectif intermédiaire ? Est-ce que je me concentre sur les actions qui ont le plus d’effet de levier ? Au bout de trois mois, il est possible de s’ajuster.

• Vous n’avez plus à vous demander : est-ce que j’arrête ou je persévère ?

3 mois est un temps assez court pour se plonger totalement dans un mini-projet. Une fois que vous savez quel est l’objectif principal du trimestre, vous savez ce que vous avez à faire. La charge mentale diminue, l’esprit est clair et on arrête de juger si oui ou non, on fait la bonne chose.

A quoi ressemble mon plan de 90 jours ?

Je suis parti de mon objectif annuel de 2021 pour déterminer celui de ce T4 : 1000 abonnés le 31 décembre 2021, 300 en 2020.

Pour y parvenir, j’ai identifié 4 sous-objectifs classés par ordre de priorité :

1. Lancer Radio Odyssée et convertir une partie des auditeurs en abonnés

2. Publier les meilleurs essais possibles, une à deux fois par mois

3. Monter mon blog et miser sur le SEO pour générer du trafic organique

4. Intégrer et être actif au sein de deux communautés de créateurs pour progresser, connecter et surpasser les doutes & difficultés.

Tous ces objectifs porteront leur fruit à l’horizon 6-12 mois minimum. Ils me servent à accomplir l’objectif des 300 abonnés de 2020, à préparer 2021 et m’avancent sur ma vision d’ensemble — écrire un livre.

Lead measure et lag measure

Vous pouvez vous fixer l’objectif de publier 1 article par semaine. Il s’agit d’une lag measure, soit du résultat désiré. Au moment où vous évaluez si vous avez publié votre article, il est trop tard pour agir sur la rédaction. La lag measure indique donc un résultat sur lequel vous ne pouvez pas agir.

A l’inverse, la lead measure concerne le processus. C’est un indicateur qui permet d’ajuster la production en cours de route pour atteindre l’objectif désiré.

Pour publier un article par semaine, vous devez faire vos recherches, rédiger, éditer, trouver les visuels & le titre. Si votre seul indicateur concerne la publication, vous ne pouvez pas améliroer la rédaction. Avoir une lead measure aide à atteindre l’objectif car vous savez au quotidien si vous êtes dans les clous.

DW pour Deep Work

Ce concept vient du livre Deep Work de Cal Newport. Il y postule que le Deep Work est le superpouvoir du XXIème siècle et le définit comme la capacité à se concentrer intensément, longtemps et souvent.

Dans cet ouvrage que je vous recommande, Cal explique que placer la concentration au coeur du processus créatif permet de produire mieux et plus vite — et partage sa lead measure : un tableau où il compte ses heures de deep work avec un bâton pour une heure. C’est tout — et c’est pourquoi je lui ai piqué.

4. Objectif hebdomadaire

Je préfère ne pas inclure d’objectif mensuel. Vous pouvez le faire, mais pas certain que ce soit pertinent pour mesurer ses résultats. A l’inverse, découper ses objectifs trimestriels par semaine aide à y voir clair. Vous pouvez utiliser l’app de votre choix — de mon côté, j’utilise un combot carnet/Excel.

Pour mener de front les différents objectifs créatifs, j’ai créé un calendrier — un rétroplanning comme on dit dans la com’. C’est simple à réaliser une fois que vous savez quoi accomplir, car les tâches sont répétitives.

Même si j’ai l’impression que ce planning est réaliste, je serais étonné de le suivre à 100%. On sous-estime souvent le temps des tâches, et il n’inclut pas les aléas du quotidien. Un matin le frigo fuiera, un autre je me lèverai plus tard car j’aurai vu des potes la veille. Pour autant, je sais ce que j’ai à faire et n’ai plus à y penser.

Il évoluera aussi au fil du temps et à l’avantage d’être flexible. Si je fais une tâche plutôt qu’une autre, je n’ai qu’à les intervertir. Je préfère aussi planifier des blocs de temps dans mon agenda, plutôt que d’y décrire les tâches précisément trop à l’avance.

Je teste en ce moment de me bloquer 1h30 de Deep Work avant de commencer mon job. Les premiers jours sont concluants. Je suis performant et j’ai l’esprit léger pour la journée, car je sais que je n’aurai pas à le faire le soir. Cette habitude est en train de changer ma manière de planifier ma journée.

5. A chaque jour suffit sa peine

Pour la planification quotidienne, j’utilise deux carnets différents : un pour ma journée de copywriter, l’autre pour ma vie et Odyssée.

J’utilise une méthodes de blocs — elle aussi empruntée à Cal newport. Il s’agit de planifier chaque minute de votre journée… Pour gagner en flexibilité. Un emploi du temps n’est pas figé. Prévoir à l’avance des blocs clairs aide à s’adapter aux imprévus pour accomplir ses objectifs du jour.

Je me fixe donc des blocs d’une heure trente le matin et de une à deux heures le soir — téléphone coupé, boules quies dans les oreilles pour me rappeler l’importance de rester concentré. Si un imprévu surgit, soit il est plus important que ma tâche et devient prioritaire; soit je le décline.

Aussi, méfiez-vous car on oublie souvent nos moments de loisirs et de détente. C’est pourquoi je vous conseille de les planifier avant les blocs de travail. Le travail trouve toujours le moyen de s’infiltrer dans notre journée… et ce sont nos amis & hobbies qui en payent le prix.

Pour appronfondir ce sujet :

• Nomade Digital : le plan de 90 jours (20 min, podcast)

• Ne cessez jamais d’expérimenter pour trouver ce qui vous convient (article, 20 min)

• Stan Leloup : bilan 2019 (Vidéo YT, 23 min)

• Deep Work (résumé YT radio chaos, 26 min)

• The four disciplines of execution (résumé YT du livre)

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Si cet essai vous a plus, vous pouvez ajouter un 💗 en base de cet email ~ ça m’aide et ça m’encourage :)

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🎬 Dans les coulisses :

A l’instar d’un entrepreneur avec ses investisseurs, voici le rapport sur l’avancée des projets — parce que me lire est un investissement de votre attention, et que je vous en suis reconnaissant.

Podcast :

Le premier épisode de Radio Odyssée est monté. Il y est question du parcours d’Alex, entrepreneur dans la blockchain.

On y revient sur son apprentissage comme autodidacte, ses projets, les évolutions d’Internet et comment les artistes et créateurs bénéficient déjà de la blockchain pour capter toute la valeur et outrepasser le monopole des plateformes.

Je souhaitais sortir l’épisode la semaine dernière et ça aurait été techniquement possible… Mais la sortie est repoussée au 11 Novembre. Radio Odyssée mérite un lancement marketing, une ambiance sonore et un univers visuel rodés. C’est pourquoi je travaille avec un Sound Designer pour revisiter le format interview.

La landing page de présentation sort le mercredi 28 octobre et l’épisode 0 le 4 novembre. En attendant, voici les ressources dont je me sers pour le lancement :

• Comment créer un podcast ? Etude de cas du podcast Inspiration Créative

• Créer un podcast en partant de 0 : mon retour d’expérience - Alexis Minchella

• Le Retour d’expérience de Young, Wild & Freelance - Thomas Burbidge

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Défi 30 jours :

Si vous souhaitez progresser dans un aspect de votre travail, de votre art ou de votre vie, le défi 30 jours est fait pour vous. Par ici pour en savoir plus sur cet outil.

• 30 jours de Yoga ✔️

Pour l’instant, les défis 30 jours me servent surtout à tester si j’aime une activité pour la pratique en soi, ou si j’aime l’idée de pratiquer cette activité. Ce fut ma démarche pour la piscine 42 de janvier 2020 et mon défi 30 articles en 30 jours de novembre 2019.

Bilan : j’en suis désormais sûr, j’aime le yoga — 2 jours sans pratique & ça me manque.

Le yoga m’aide à prendre soin de moi car il agit sur trois domaines :

1. Le physique : le corps entier travail et tous les muscles se renforcent. Sa pratique a aussi la vertu d’améliorer la souplesse, ce qui prévient les blessures. Alors que je suis aussi flexible qu’un bambou, 30 jours ont suffi pour que mon médecin du sport me dise “Ah la souplesse c’est bien”. Aucun doute que ça marchera pour vous.

2. Le mental : chaque session me revigore car je ne pense à rien d’autre. Mon esprit vagabonde moins qu’en méditant et le travail sur le souffle m’aide à mieux respirer au quotidien. Mes idées sont toujours plus claires à la fin de la séance.

3. Les émotions : à l’instar de la méditation, le yoga m’aide à me distancer de mes émotions et pensées envahissantes. Cela m’aide à être calme, serein et à plus agir sur mes émotions — plutôt que d’y réagir en permanence. Au fil des jours, je construis un espace entre mon intériorité et le monde extérieur. Je suis plus moi.

Je pratique 6 jours par semaine. Ca m’aide à développer ma discipline, améliorer ma santé au long terme et être plus conscient de mon corps. Ces bénéfices s’immiscent partout et supportent d’autres bonnes habitudes, comme le sommeil et l’alimentation.

Du coup, que vous hésitiez à essayer le yoga ou désiriez pratiquer plus souvent, vous pouvez commencer par là : le challenge 30 days Home de Yoga With Adrienne.Cette prof est géniale — et un exemple en création de communauté !

• Nouveau défi : 1h30 de Deep Work tous les matins

L’objectif ? Reprendre l’habitude de me concentrer intensément sans être interrompu. Le défi commence le 26 octobre et ne prendra fin que si ce n’est pas efficace.

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Le mood actuel :

Sit Down… And Reflext, Choose & Organize.

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté ces deux dernières semaines n’ont pas été les plus agréables de ma vie. Après avoir enregistré deux nouveaux épisodes de podcasts et rédigé 50% d’un essai, je me suis éparpillé. C’est l’une des pires habitudes que j’ai et se traduisent par deux symptomes :

1. Un méga FOMO où je veux tout faire, et du coup, je ne fais rien

2. Le ‘Syndrome de l’objet brillant’, où toute nouveauté semble géniale

Le Fear Of Missing Outressemble à l’un des maux de notre génération : nous avons tellement de possibilités que nous nous voulons tout faire et tout voir… Alors qu’accomplir UNE chose revient à sacrifier toutes les autres.

Perso, j’ai un énorme FOMO sur les essais que je veux rédiger; sur les actions marketing à mener pour les diffuser; sur les livres/podcasts/vidéos sur la waiting list; sur les projets créatifs et entrepreneuriaux; et sur les (rares) soirées et events qui se tiennent.

Résultat, je me disperse et ne termine pas grand chose. Pire, cela a diminué la qualité de mes essais car je perds le fil de ma thèse. Ce qui nous amène à la deuxième mauvaise habitude que je cultive : commencer, arrêter, reprendre et recommencer.

Les psychologues d’Internet ont appelé ce cercle vicieux le “syndrôme de l’objet brillant”. Il s’agit de cette tendance à arrêter ce dans quoi on s’est engagé pour aller faire autre chose.

Je sais que nous sommes plusieurs millions dans cette situation, donc 🥂 si c’est votre cas! Des dizaines de témoignages que j’ai lus, courir après plusieurs lièvres vient souvent du mélange entre passions, compétences, envie de contribuer et absence de direction.

Le meilleur moyen consiste donc à se projeter sur un seul objectif de long terme et d’avaluer nos actions selon lui.

• Si rien ne changeait dans ma vie mais que je pouvais accomplir une seule chose, qu’est-ce que ce serait ?

• Est-ce que mes actions me rapprochent de cet objectif ?

Perso, j’ai décidé de me concentrer sur l’écriture d’un livre, un article à la fois. Si je ne pouvais accomplir qu’une seule chose, ce serait d’en publier un. Je m’attache donc à supprimer tout ce qui m’en éloigne, d’Instagram aux essais hors-sujets.

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💎 Pépites :

• Thomas VDB - Je veux travailler ! L’un de mes humoristes actuels préféré - pour sa délicatesse lorsqu’il chronique la haine ordinaire.

• You’re not going to believe what I’m about to tell you - The Oatmeal : construire un avis éclairé est un parcours du combattant

• The Value of Grey Thinking - Farnam Street : améliorez vos prises de décision

• Internet never sleeps : une infographie de ce qu’il s’y passe à chaque minute

• Une jolie BD sur le conflit générationnel - des vieux cons & des jeunes cons

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🎶 Douceurs :

• Spring - Flume : vous n’avez jamais entendu un tel morceau, promis.

• The Box - Roddy Rich : si comme moi vous aviez loupé ce hit hip-hop de l’été

• Subculture Sage - Stories and Tale : un mélange des genres et de belles voix

• The Finishing - Stavroz : électro & douceur

—> Retrouvez tous ces sons et 100 autres dans la playlist Spotify Odyssée

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Réponses au quiz :

• Les îles Caïman ne sont plus blacklistées par l’UE - Shout out à mes exilés fiscaux

• Le Smic à genève est à 3786€ - de bons prospects pour des missions en freelance

• 9.7% de chômage prévu au T4, sans mentionner le million d’emplois qui devraient disparaitre en 2021.

C’est tout pour cette semaine,

A dimanche prochain,

Simon