Simon | Odyssée #7 ~ Pourquoi se courber pour suivre une ligne droite
La vieillesse et la prise de risques ~ La compassion de Kundera ~ L'économie des créateurs partie 1 : le modèle économique d'Internet ~ Le guide du Druide ordinaire ~ Radio Odyssée J-5
Holà ! Je suis Simon Dautheville. Odyssée vous aide à appréhender le travail du Futur et l’économie d’internet pour construire votre carrière créative. J’y partage aussi les coulisses de mes projets et partage mes défis 30 jours. Si cet email vous a été transmis par ici pour vous abonner et par là pour lire les archives.
Salut la reconfinada 🤸
Je vous écris depuis mon nouveau bureau d’après-midi :
C’est officiel : rejoindre l’asso du jardin de quartier fut ma meilleure décision… depuis celle de sécher les cours de marketing.
Même si je suis un serial sécheur de cours, fallait voir les powerpoints de ces marketeux des 70’. Nan mais parce que pour nous montrer comment vendre des poêles et de l’insectiside y’a du monde — mais pour nous aider dans notre lancement d’activité, y’a plus personne. Shout Out à ces profs géniaux dont on se rappelle.
Mais laissons les études pour une prochaine édition et apprenons comment nous mettons fin à une épidémie. Il y a 4 fins possibles et au moins 3 sont à oublier pour notre covid. Combien en connaissez-vous ? Sinon, on a vécu le dernier changement d’heure. Cette pratique a pris fin le week end dernier et a une origine cocasse. Skrollez pour découvrir les réponses.
En attendant, voici un scoop (!) :
Les personnes qui vieillissent nous le disent : rien ne sert de se courber pour suivre une ligne droite.
Cette étude menée sur 1200+ personnes de 70ans+ recense les conseils de nos aînés… Et s’ils ne sont pas tous originaux, ce sont de bonnes piqures de rappel pour vivre heureux aujourd’hui et demain.
Le premier conseil ? La vie est trop courte — donc autant en profiter pour faire ce qui nous tient à coeur.
“I don’t know what happened, because the next thing you know, you’re 100.” ~ Une femme de 99 ans, citée dans le bouquin 30 Lessons for Living.
Les 70ans + sont conscients que leurs jours sont limités. Plutôt que de déprimer, ils tendent à faire des meilleurs choix et plus apprécier les moments de joie quotidienne. Vivre avec la mort renforce la conscience de soi. Une leçon a infuser dans notre vie pour éviter cette FOMO permanente et suivre ses aspirations propores.
Ricardo Semler — l’un des executive que je trouve inspirant pour sa vision du travail — consacre d’ailleurs son jeudi à ses méditations sur la vie et la mort.
Ils nous conseillent aussi de considérer le bonheur comme un choix. Les circonstances ne changeront pas, donc autant les accepter. A partir de là, nous décidons de notre réponse au monde — si vous ne les avez pas lues, Les lettres à Lucilius de Sénèque sont saisissantes.
Sur la carrière, nos anciens nous exhortent à poursuivre nos aspirations et à s’extraire du regard des autres. A réaliser notre singularité plutôt qu’à rester dans le moule.
“Choose work for its intrinsic rewards, choose it for its sense of purpose, choose it because you love it. Not for the financial rewards primarily.”
Facile à dire quand t’as l’expérience. Rompre avec à le reflet de son miroir social exige du courage et de la radicalité dans ses choix. Suivre ses aspirations est difficile.
Déjà, il faut les connaître; ensuite, il est nécessaire de ne pas se laisser aller aux compromis entre ce que le monde voudrait de vous et ce que vous voulez de vous. Puis il s’agit d’assumer face à sa famille et ses amis de rompre le narratif classique du travail — surtout quand on un bon diplôme et/ou job.
Enfin, créer et publier implique de dévoiler son identité, de l’assumer, et d’accepter les doutes permanents qui jalonnent le parcours. Suivre sa propre voie est une prise de risque. Si vous n’acceptez pas les risques, vous n’aurez jamais les récompenses.
Et en même temps…
Ne pas prendre de risques; ne pas essayer de réaliser ses aspirations, est-ce que ça n’aurait pas un coût plus élevé que de prendre des risques ? Ne faudrait-il pas pousuivre nos rêves, quitte à se planter ? On pourra toujours rebondir.
Alors que si on ne prend pas ces/ses risques… Nous ne nous offrons aucune chance de mener la vie à laquelle nous aspirons.
Donc au fond, pourquoi suivre une voie tracée ?
Pourquoi adapter sa volonté à celle des autres ?
Pourquoi se courber pour suivre une ligne droite ?
Ne pas prendre de risque nous fait prendre un gros risque : être malheureux, et regretter de ne pas avoir poursuivi ses aspirations.
Si nous ne sommes pas attentif, nous oublions vite nos aspirations pour entrer dans le moule de l’emploi sécurité. Si vous me lisez, ce n’est sûrement pas ce à quoi vous aspirez à moyen terme — Donc méfiance, car c’est difficile de quitter une équipe sympa avec un bon salaire pour créer et repartir dans l’inconnu et l’inconfort.
Il vous faudra donc être radical dans la poursuite de votre carrière créative.
Et quand j’entends Laure Adler parler de son âge et de sa vie, je n’ai aucun doute que la radicalité dans l’action représente le salut :
“On s’apperçoit qu’on a perdu beaucoup de temps à faire des choses qui étaient totalement inutiles, et finalement, qu’on a pas passé assez de temps pour faire des choses qui nous faisaient plaisir.
Et dans les choses qui nous font plaisir, il y en a beaucoup qui sont intérieures; mais il y en a aussi beaucoup qui sont de s’occuper des autres”
Faire ce qui nous correspond et s’occuper des autres.
Cette reconfinada est l’occasion de prendre soin les uns des autres. Le climat anxiogène et la haine ordinnaire sonnent comment un appel à la compassion. Pas à la compassion latine, pas à celle qui signifie compatir pour quelqu’un — Mais bien à la compassion au sens tchèque, allemand ou suédois : compatir avec l’autre.
Compatir avec signifie vivre et partager le malheur et la souffrance; mais aussi la joie, l’angoisse et le bonheur. Cette compassion est ce que Kundera désigne dans L’insoutenable légerté de l’être comme :
“La plus haute capacité d’imagination affective, l’art de la télépathie des émotions. C’est le sentiment suprême”.
Prenons soins des uns et des autres, cette deuxième vague passera. Si vous souhaitez échanger, ma boîte mail vous est ouverte.
Au menu cette semaine :
Edito : l’économie des créateurs est au beau fixe et vous pourriez en profiter. Voici le pourquoi du comment, partie 1 ~ Le modèle économique d’Internet.
Santé (mentale) : et si cette reconfinada devenait le grand repos que votre corps réclame ? Tips pour dormir le jour et la nuit.
Dans les coulisses : lancement du podcast mercredi :)
Douceurs musicales : tout pour danser (et nouer de bonnes relations avec vos voisins. Peut-être)
Les créateurs ne subissent pas la crise (partie1)
Le modèle économique d’Internet
Le monde a beau être en crise, je ne la subis pas. Vous non plus. Les créateurs non plus. Notre économie continue à fleurir, de plus en plus en vivent et leurs revenus augmentent. Super ! Ca signifie que c’est une carrière viable, au moins si nous jouons au grand jeu de dupe de la pub — de la diffusion.
Who runs the world ?
Maybe girls. Mais surtout la pub.
Le monde a dépensé 560 milliards en 2019, soit le PIB de la Suède. L’économie tourne grâce à la pub. Qu’il s’agisse d’un produit, d’une oeuvre, d’un spectacle ou d’une élection, il faut attraper l’attention pour diffuser son message.
A ce jeu là, l'argent est le nerf de la guerre et les agences se sont gavées. Il a fallu Facebook et Google pour que nous créateurs puissions aussi participer. Ces deux BigTech ont façonné le nouveau monopole de la pub : personnelle, fondée sur nos données et notre navigation — exit Don Draper et ses campagnes pour toute la famille.
A l’inverse de la pub traditionnelle qui vise des populations, ces plateformes visent des individus. Leur promesse ? Toucher la bonne personne au bon moment, au bon endroit. Tout est suivi. Ca calcule les vues, les clics et les votes entre Biden et Trump.
Et pourtant…
Ces plateformes sont-elles rentables ?
Si vous n’avez pas de budget pub, bonne nouvelle : il y a d’autres voies. Si vous en avez un, sachez juste qu’une pub sur la galaxie YT, Insta, FB et Google récolte en moyenne 6/10 000 vrais clics… Alors que 72% des achats sont abandonnés dans le panier. Du coup, je suis assez mitigé — surtout vu notre modèle économique, dont nous parlerons dans la partie 2.
Si vous faites votre pub vous-mêmes, vous pouvez avoir de bien meilleurs résultats. D’où les multiples spécialistes Facebook/Google ads/Growth Hacking. Ils ont appris à maîtriser ces compétences devant leur ordi, donc vous pouvez le faire. Après, faut vouloir y mettre du temps et du budget.
Si vous passez par une agence, votre euro investi ne produira que 3 centimes de pubs vraiment vues. 60% part dans les intermédiaires, 20% dans la tech et en fraudes diverses, puis 17% en problèmes de visiblité :
Al Capone peut se rhabiller
La fraude aux pubs en ligne s’apprête à devenir la première manne financière du crime organisé. Elle est estimée entre 2 et 90% — donc personne ne sait exactement, mais tout le monde constate qu’elle est minimum à 20%. En parallèle, il y a une cyberattaque toutes les 39 secondes, dont 43% contre des TPE-PME non protégés.
Data Monkey Mind
Même Procter & Gambles — le principal distributeur grand public américain — a diminué son budget Internet de 200 millions. Ils n’arrivent pas bien à atteindre leur cible, alors qu’ils ont une armée de data analyst à disposition.
Goobook (Google + FB) vous promettent donc de cibler vos clients idéaux. Le problème ? 77% des marketers ne savent pas utiliser les données comportementales. Si ça vous semble beaucoup, dites-vous que le cerveau humain analyse mal les données. Plus il y en a, moins nous repérons les signaux — et plus nous suivons le bruit.
Donc à moins d’avoir le temps de se former ou de payer quelqu’un de compétent, on oublie la pub.
Marketing gloubi boulga
Par chance, vous pouvez éviter 40 % des frais en le faisant vous même.
Diffuser notre travail est rarement ce qu’on préfère, donc la publicité n’est sûrement pas votre premier amour. Au cas où vous le faisiez ou déléguiez, voici les données à garder en tête :
La durée de vie de votre client : combien de temps il dépense de l’argent chez vous
Le coût d’acquisition du client : combien vous avez dépensé pour qu’il achète chez vous
Le panier moyen du client : combien il achète en moyenne chez vous
Le taux de conversion : combien de personnes ont vraiment vu votre pub/combien ont acheté (le plus important)
A défaut de mener votre propre campagne, vous savez quoi demander à votre marketing guy.
S’il ne maîtrise pas ces indicateurs, fuyez. S’il bégaye, fuyez. S’il vous parle d’impressions, de taux de clics tout ça, dites lui bien que seul le taux de conversion vous intéresse. Puis demandez-lui la moyenne de votre industrie — et de le doubler.
L’équation de la rentabilité
Vos Revenus (R) soient supérieurs aux coûts de l’Entreprise (E) + coûts d’acquisition des Prospects (P) + coût du produit/service (X) que vous vendez.
Donc si R > coûts E + coûts P + coûts X = rentabilité. Si vos revenus sont inférieurs aux coûts, il y a des solutions — et ça ne sera pas de payer des pubs Insta, car vous augmenterez juste votre coût d’acquisition.
Si vous êtes capable de savoir quand et comment être rentable, vous prospérerez. Cet article de Robin Hanna vous explique tout, en une seule équation.
Le meilleur atout pour jouer sur P et X reste l’email. Vous possédez votre audience car aucune plateforme ne peut vous censurer; vous avez un lien direct avec votre audience (tout le monde lit ses mails); et vça ne vous coûte rien.
Ceci dit, la pub peut valoir le coup pour tester ses angles marketing. Tim Ferris avait fait tiré plusieurs versions de The 4H Work Week pour les tester en librairie. Il s’installait dans un coin et observait les réactions.
Pour tester ses hyptohèses marketing et rédiger sa page de vente, c’est une arme formidable. Cette approche est fréquente dans l’unviers tech, notamment en startups et chez les Makers. Cette approche sera l’objet de la prochaine édition d’Odyssée.
📔 Le grimoir du druide ordinaire
“Etre en bonne santé, c'est pouvoir abuser de sa santé impunément.” - Michel Tournier
Si le confinement peut avoir UN aspect positif, c’est notre sommeil. Le manque de sommeil est le mal du XXIème et le premier problème de santé publique. J’ai toujours peu dormi, souvent pas assez. En fait, je ne savais pas dormir. Parce que oui c’est con, mais dormir ça s’apprend et en la matière, Sleep de Nick Little Hales est génial.
Nick est le coach sportif des meilleurs sportifs anglais. C’est aussi un fabricant de matelas et un chercheur sur le sommeil. Sleep est truffé d’histoires et de conseils efficaces. A chaque fois que je respecte ces préceptes, je dors bien — et avec le recul, ce sont toujours les périodes les plus sereines de ma vie.
Voici un recap de ses conseils et de mon expérience :
Déterminer son rythme naturel.
Plutôt du matin ou du soir ? Peut-être entre les deux ? Si vous connaissez votre rythme naturel, vous pouvez adapter vos journées. Même si vous vous doutez de votre camp, ça vaut le coup de prendre 5 minutes pour en être sûr (cliquez sur download une fois sur la page) + de cliquer ici pour comprendre ses résultats. [C’est vraiment rapide]
Penser en cycles de 90 minutes.
Une phase de sommeil dure 1h30. Il y en a 5, mais voici l’essentiel : découper votre nuit en cycles de 1h30 pour vous réveiller facilement. Donc si votre réveil sonne à 7h30, prévoyez de vous endormir à 00h ou 1h30 — soit 4 ou 5 cycles de 1h30 plus tôt. Coup dur pour le bouton Snooze.
Viser 30-35 cycles/semaine selon ses besoins.
Prévoyez votre sommeil sur la semaine. Une petite nuit le week end n’est pas un drame — L’important est de dormir assez. 30 cycles revient à dormir 00h-7h30 le dimanche, lundi, mardi et jeudi; 1h30-7h30 le mercredi et le vendredi; et 4h-7h30 le samedi.
Se réveiller tous les jours à la même heure.
Même si des fois ça pique, il vaut mieux se lever comme d’hab et faire une sieste de trois heures. Même en gueule de bois. Approuvé et testé, même si pas tout le temps pratiqué. Mais l’effort initial vaut 1000% le coup.
Pour la grâce matinée, bien entendu que c’est ok. Nous ne sommes pas sprotif.e.s pros. Sachez juste qu’on ne ratrappe jamais son sommeil — On en emprunte à demain. Je vous suggère de tester sur 1 mois, histoire de vous faire un avis. Pour l’avoir pratiqué assidûment pendant 5 mois, c’est dingue comme on est vif et lucide.
Observer un shutdown du travail, des réseaux sociaux, messages & co.
Lorsque votre journée de travail se termine, je vous encourage à avoir un petit rituel pour noter la rupture. Cela peut être de ranger votre bureau, de planifier le lendemain ou d’appeler quelqu’un. En ce moment, je fais du sport dès le taf terminé.
Niveau réseaux & co, s’offrir des pauses délibérées est salutaire. Le smartphone — au moins ses apps — excite le cerveau, stimule nos émotions et vole notre attention. Nos yeux sont fatigués et notre système de récompense est biaisé. A force de s’exposer aux instant gratifications, nous devenons impatients et réactifs aux stimulis. Notre cerveau veut tout, tout de suite.
Mais ne vous blâmez pas d’y passer en moyenne 2h20 par jour, les produits sont conçus pour vous voler votre attention.
Se réserver 1h30 au réveil, 1h30 avant de dormir.
Testez pendant une semaine de vous réveillez 1h30 avant de commencer votre taf. Si ça ne change rien, je mange mon ordi.
Ce temps est précieux. Il lance votre journée. Chacun à son matin comme il aime, et on le trouve en se levant. Ca peut être le moment de lire, s’exercer, marcher, méditer, faire la cuisine ou ce que vous voulez. Quand vous arrivez à l’atelier, vous êtes frais et dispo.
Le soir, ça permet de s’endormir paisiblement. Perso, je prends une tisane pour enclencher la phase sommeil — shout out à mon teillère crew. Je lis, j’écris mes mémoires, j’organise ma journée, je m’étire un peu et me relaxe. Le téléphone est loin, l’ordi aussi.
Préparer ses affaires pour le lendemain.
Ca aide de ouf à se projetter dans la tâche. Son sac de sport prêt, l’ordi sur le bureau, le livre sur la table basse, les fruits dans une assiette. Y’a pas à réfléchir — façon Obama qui n’a qu’un seul costume.
Ne pas prendre de bouteille d’eau avec soi.
Car vous voudrez boire — ce qui vous réveillera sûrement plus tard. Si vous vous réveillez avec la bouche sèche, c’est sûrement parce que vous dormez la bouche ouverte. C’est pas super, mais ça s’arrange.
Arrêtez les écrans et la nourriture idéalement 1h30 avant.
1h c’est correct — avec les filtres jaunes et les lunettes anti lumières bleues.
Pas d’activité physique lh30 avant de s’endormir
Le sexe est couvert, et c’est okkk.
Se lever au moins une fois par heure pour protéger ses genoux/son dos.
A rester assis, nous abîmons soit les genoux, soit le dos. Ca dépend des gens. Moi, c’est les genoux — j’suis du genre athlète m’voyez. Quand on est assis, le poids du corps se déporte sur l’un ou l’autre et l’abîme. A l’inverse, nous répoartisonns le poids partout quand nous sommes debout.
PS : Shout out aux productivity Geeks du Deep Work — Se lever ne veut pas dire se déconcentrer pendant une phase de deep work. Pendant mes tournois d’échecs, tout le monde marche pendant sa partie ET reste concentré. Essayez, ça donne même des idées — témoignange de tonton Nietzsche à l’appui :
“ « On ne peut penser et écrire qu’assis » (Gustave Flaubert). Je te tiens nihiliste. Etre cul de plomb, voilà par excellence le péché contre l’esprit ! Seules les pensées qu’on a en marchant valent quelque chose” (Nietzsche, Crépuscule des idoles. Pensée 34).
Dans la même veine : le bureau debout, c’est testé et ultra validé. Le réhausseur d’écran, pareil — Il faut s’y habituer, mais le dos se régale.
Si vous voulez des recommandations, envoyez moi un message sur Twitter ou en réponse de cet email — De même pour les lunettes anti lumières bleues.
Puis si vous pouvez, marcher 6000 pas maintient en forme, la méditation aide au calme intérieur, manger peu de glucides favorise la forme, le jeûne intermittent est excellent pour l’estomac (et la perte de poids), les footings de 20-30 minutes sont parfaits pour reprendre, et la corde à sauter est le meilleur rapport temps/calorie/summerbody.
Comptez 3 jours pour voir les premiers résultats d’un bon sommeil. Pour se recaler, faites le 15 minutes pas 15 minutes — sinon ça sera dur et vous risquez d’abandonner. Le manque de sommeil est la cause n°1 de dépression, prise de poids, blessures, émotivité, mauvais choix et faible productivité.
Pour améliorer tous les aspects de votre vie, vous savez où commencer :)
🎬 Dans les coulisses :
Le podcast sort mercredi, donc ça s’agite !
Vous pouvez voir les invités des 6 premiers épisodes en avant-première ici.
🎶 Douceurs :
Crush - Floating Points : quand l’artiste est neurologue, et qu’ça se sent.
Something about us : Daft Punk indémodable.
John Mayer - Paradise Valley : parce que parfois, la mèche n’est pas rédibitoire.
I Can’t See Nobody - Nina Simone remixée : un son de circonstance.
—> Retrouvez mes sons préférés de ces albums ainsi que les 140 autres dans la Playlist Odyssée — idéale pour découvrir de nouveaux sons, bosser et dancer.
Réponses :
Il y a 4 moyens de sortir d’une épidémie : la disparition de la maladie, la vaccination, l’immunité collective et la quarantaine.
Tous ces changements d’heure pour économiser de l’énergie et se démarquer des allemands. Voici toute l’histoire.
C’est tout pour cette semaine,
Je vous envoie toutes mes bonnes ondes,