Simon | Odyssée #13 ~ Construire son monopole personnel (et pourquoi l'école vous éloigne de votre carrière créative)
Tesla n'est pas un constructeur automobile ~ Tout le monde est un média ~ Avez vous besoin d'un diplôme ? ~ Créer sa communauté, le raccourci ultime ~ Le monopole personnel ~
Bienvenue sur Odyssée, mon carnet libre où je partage des notes sur la vie créative. Retrouvez ici les épisodes précédents.
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Salut l’équipe,
C’est officiel : j’ai terminé les études. Bye bye l’école de commerce, j’ai drop out et enterré le script école-diplôme-bon boulot. Désolé papa prof, désolé maman prof, je n’aurai pas de diplôme. Mais qui en a besoin aujourd’hui ?
Au menu :
Pourquoi Tesla n’est pas un constructeur automobile, le péché originel de l’école et une entreprise qui rachète ma startup media préférée.
Avez-vous besoin d’un diplôme ?
Construire sa micro-communauté pour apprendre par soi-même, avec Mehdi Benjelloun de baby vc ~ Radio Odyssée E9 :
Développer son monopole personnel ~ Mini essai
Avez-vous besoin d’un diplôme ?
Pour devenir astronaute ou chimiste, le diplôme est nécessaire car il sanctionne des compétences. Mais si vous créez, vous n’en avez pas besoin. Pire, le cursus scolaire vous éloigne de vos aspirations.
Notre école est aussi propice aux créateurs que Zemmour nourrit la démocratie
Du CP au Doctorat, l’école n’a jamais eu la vocation de développer vos talents.
Sa construction hérite de la pensée industrielle de ses fondateurs — ce qui explique pourquoi elle fonctionne comme une usine : la cloche, les rangs d’oignons, l’autorité verticale, l’organisation matière par matière (cf. en silo dans l’industrie), la séparation des élèves par classe d’âge (cf. selon la spécialité des ouvriers)… Vous voyez le tableau.
Avant de nous enseigner des connaissances, l’école nous inculque des savoir-vivre. Nous apprennons à obéir à l’autorité, à travailler toute la journée et à se détendre quand on nous le dit.
Le péché originel de l’école
Sous couvert de méritocratie fantasmée et de libération individuelle, l’école nous incluque l’éthique bourgeoise héritée de la révolution française : travailler c’est bieng, mais accumuler le capital et organiser le travail sont les responsabilités de la classe dirigeante — que l’école forme. Charlemagne n’a pas inventé l’école, il a créé l’ENA.
Les premières écoles apparaissent à la Révolution. Les nouveaux dépositaires du pouvoir les voient comme un formidable outil de lutte contre la Royauté. Le premier ministère de l’éducation voit le jour en 1828, avant que la Monarchie de Juillet (1830-1848), régime bourgeois par excellence, accélère l’adoption d’écoles primaires.
Le professeur remplace progressivement le prêtre comme figure tutélaire, enjeu majeur pour imposer la laïcité et les “idées des Lumières” : les hommes se gèrent eux-mêmes et n’ont pas à obéir à une autorité divine ou royale — Il faut donc laisser libre court au commerce, aux inégalités naturelles et à l’enseignement par l’Etat.
L’école comme outil politique
Sous le Second Empire (185-1870), l’instituteur est glorifié, les banques émergent (LCL en 1863, Société Générale en 1864), les négociants créent les écoles de commerce et les élites bourgeoises conservatrices renforcent leur pouvoir. Les milieux d’affaires et politiques façonnent l’école avec les lois Ferry (1879-1886), dont le but est triple :
Eduquer nos soldats français pour préparer la revanche contre la Prusse et leurs soldats plus instruits que les notres (alors que notre armée était meilleure, même si le gouvernement a capitulé en 1870),
Développer un fort patriotisme et tuer les idées anarchistes et socialistes,
Ecraser une bonne fois pour toute la monarchie et l’église pour affirmer la prévalence de la République.
Le développement de l’école est inséparable du développement de la République — elle est l’héritière de la lutte des notables contre A- La Monarchie, B- Le peuple de la Commune. Cliquez ici pour tout comprendre en 1:50.
L’école est le lieu majeur de la reproduction sociale, de l’acceptation des normes et de la transmission de la culture dominante
A partir de 1950, l’école ajoute le vernis “égalité des chances”. Chaque élève aurait les mêmes chances de réussir peu importe son environnement et la différence entre les bons et les mauvais se ferait donc au mérite — la fameuse (fumeuse) méritocratie.
Marie et Louis passent le même examen. Marie obtient 16/20, Louis plafonne à 7/20. Elle a préparé son exam dans le calme, quand Louis n’avait que trois heures à y consacré entre ses livraisons Pizza Hut.
L’une va réussir ses études, l’autre va les louper. Est-ce que Marie est meilleure ? Non, mais elle a les conditions correctes pour étudier. Louis ? Il ne fera guère mieux que sa mère célibataire et se contentera d’un smic, comme 82% de la population française.
L’école crystallise les inégalités économiques, sociales et culturelles — ce que l’éduction sur Internet offre de combler.
“La sociologie a établit comme un fait statistique que la réussite scolaire ne peut pas s’expliquer complètement par les inégalités économiques […] Ce qui fait la différence, c’est la maîtrise des techniques de travail qui fonctionnent à l’école.”
— Pierre Bourdieu, dans cette vidéo (mettez en X2 si vous êtes pressé, mais ça vaut le coup d’écouter le père de la sociologie).
L’école nous formate. Quel parent ne croit pas que l’école est la seule route qui vaille pour éviter misère, ignorance et délinquance ?
Nos parents et grands-parents croient dur comme fer au mythe de l’école salvatrice. Pour les contemporains de la croissance et du plein emploi, le diplôme met à l’abri et ouvre les portes de l’ascenceur social. L’école est glorifiée comme chemin de la Bonne Vie. La quitter revient à s’exposer aux pires maux que Pandore a laissé s’échapper.
L’école remplit une fonctione sociale : préparer ses élèves au marché du travail — autrement dit : les préparer à devenir employé, conformément aux besoins du commerce. A aucun moment elle ne vous aidera dans votre poursuire artistique. Au contraire, ce n’est pas sérieux de poursuivre cette voie.
Le diplôme sert avant tout à signaler
Il y a la bonne raison, et la vraie raison.
Si vous me demandez pourquoi je suis entré en école de commerce, je vous dirais que je n’étais pas prêt à entreprendre; que c’est un bon endroit où se former ou tout autre connerie digne de figurer sur le compte twitter de Nicolas Sarkozy — alors que la vraie raison est simple : je voulais intégrer “l’élite”. Me sentir in.
Nous humains signalons en permanence.
Le diplôme signale que vous appartenez à tel club, que vous pouvez vous offrir telle école et que avez gagné au jeu des notes. Comme porter des Veja, utiliser un casque beyer dynamics et poster sur IG son plat cambodgien signalent que vous êtes urbain branché, obtenir un diplôme donne un statut social — au moins dans les yeux de ceux qui y croient.
Quitter mon école de commerce avant d’obtenir le master envoie un signal : j’ai les capacités pour y être, je maîtrise son jeu social et je pourrais pantoufler à la Défense. Mais je refuse ce script pour créer et entreprendre. Auprès des personnes que je veux fréquenter, ce signal est bien plus puissant que mon diplôme.
Dans l’économie des créateurs, tout le monde se fou de votre CV.
L’enseignement ne peut pas répondre à vos enjeux si vous créez et entreprennez :
Votre job créatif de demain n’existe sûrement pas encore — donc aucun académique ne peut vous l’enseigner;
Seule la pratique créative et les retours de son entourage permettent de progresser — ce que n’offre pas l’école;
L’irrévérence ne s’apprend pas en suivant les règles des costumes vides — ces pseudos experts qui ne mettent pas leur peau en jeu.
En tant que créatif, personne ne vous demandera votre diplôme. Que ce soit en freelance, en startup chez Libeo ou maintenant en CDI en maison d’édition, je n’ai pas donné mon CV une seule fois. Les deux seules fois où je l’ai fait ? Pour choper mon service civique et être refusé chez McDo.
Aucun créatif ne veut savoir ce que vous avez fait à l’école. En revanche, tout le monde est curieux de ce que vous avez créé le week end dernier. Un essai, une chanson, un podcast, une vidéo YT, une thread Twitter…
Pour les créatifs, la valeur perçue et le statut social dérivent plus de la taille de son audience, de sa régularité et de la qualité de son contenu que des signaux extérieurs comme le diplôme.
Vaut-il mieux avoir 10 000 abonnés sur Twitter, ou un master d’HEC ? Alex Masmej, premier invité de Radio Odyssée, a appris et rencontré ses investisseurs sur Twitter — et certainement pas grâce à une cravate savante au crâne dégarni.
L’école tue l’instable et le chaos
Tout entre dans des cases, comme le job que vous êtes censé faire à sa sortie.
C’est pour ça que l’école forme de bons employés, notamment dans les domaines stables comme les sciences. Jamais je ne ferais confiance à un chirurgien qui s’est formé en ligne, mais j’ai du mal à écouter un prof me parler de création — sauf s’il crée en parallèle, comme les rapeurs-profs Rochdi et Lucio Bukowski.
Les créateurs sont jugés sur ce qu’ils créent. Que ce soit dans le cadre d’une commande, de son job ou d’une mission, vous créateur.trice êtes voulue pour votre singularité. Ou comme le labellise David Perell, pour votre Monopole Personnel (oui lecteur, on y arrive, les passements de jambe historiques sont terminés).
Lecture pour approfondir : Mettre sa peau en jeu pour être antifragile (et devenir un meilleur créateur)
La création et l’entrepreneuriat sont des domaines instables. Un diplôme d’école de commerce ne me protègera pas contre les ravages de l’automatisation. Tant que je ne maîtrise pas un ensemble unique de compétences, connaissances et attitudes, je suis à risque professionnellement.
Lecture pour approfondir : Entre automatisme et singularité, comment s’épanouïr dans son travail créatif du futur ?
L’illusion de la stabilité et de la pratique répétée
A l’inverse des maths, du sport, de la musique et des échecs, ce n’est pas parce que vous passez 10 000 heures de pratique délibérée que vous serez un expert. Aucun cadre stable ne vous aidera réellement à vous améliorer — même l’illuision de votre bureau bien rangé et votre planning aux petits oignons. Le diplôme non plus.
Dans les domaines du business et de la création, apprendre des théories revient à pédaler dans le vide. En réalité, cette “loi des 10 000 heures” est affreusement comprise — Anders Ericsson, le chercheur derrière le papier, n’a jamais écrit que 10 000 heures de pratique délibérée vous rendrait génial. C’est rassurant, mais c’est faux.
Pire, se spécialiser aussi fortement pourrait bien être préjudiciable. Cette étude de Princeton montre que la pratique n'explique qu'une différence de 12 % dans les performances dans divers domaines :
18 % en sport
21 % en musique
26 % dans les jeux
Rappelez-vous les heures à faire les mêmes equations, les mêmes exercices de grammaire… Nous héritons de l’école cette stratégie d’apprentissage par la pratique répétée. Pourtant, la recherche récente montre plutôt que mélanger les activités fonctionne mieux pour apprendre de nouvelles pratiques — et y devenir bon.
Le cerveau reste plus alerte et ouvert aux nouvelles informations lorsqu’il est stimulé. Autrement dit, mélanger une session d’écriture et de design seraient plus adapté pour progresser que deux longues sessions de chaque.
Attention, je ne vous dis pas de pratiquer le multi-tâches, mais de faire l’un après l’autre. Le multi-tâche casse la concentration et détruit votre attention sur le long-terme.
Comment se former si l’école ne nous aide pas ?
C’est tout le sujet du neuvième épisode de Radio Odyssée.
S1E9. Créer sa micro-communauté, le raccourci ultime ~ Mehdi Benjelloun, Fondateur de baby vc
J’ai rencontré Mehdi Benjelloun car il incarne l’apprentissage qui casse les codes et sort du cadre établi. Mehdi voulait absolument bosser dans le Venture Capital — les investisseurs qui financent les startups… Ce milieu est bien spécifique et toutes les portes étaient fermées devant lui :
Les jobs en fonds d’investissement sont aussi rares que les récentes éditions d’Odyssée;
Le jeu est cadenassé par l’entre-soi — au point qu’un diplôme d’école de commerce non parisienne vous élimine d’entrée;
Peu d’information packagée est disponible sur ce milieu, ce qui y complique l’accès.
Face à ce triple problème, Mehdi a trouvé une solution : mélanger apprentissage autodidacte et communauté.
Plutôt que de jouer par les règles classiques, Mehdi a lancé la communauté et le programme dont il rêvait de faire partie… Mais qui n’existait pas. Un an et demi plus tard, il trouvé un premier stage dans le fonds Cap Horn et bosse maintenant en full remote dans le fonds Heartcore. BINGO, pour lui et les membres de baby vc.
Si Mehdi n’est pas un créatif comme peuvent l’être les invités précédents, il est un créateur de communauté. baby vc incarne une tendance de fond dans laquelle vous vous retrouvez sûrement : le besoin d’apprendre, de nouer du lien avec ses semblables et d’être reconnu à sa juste valeur.
Si vous créez, nulle doute que vous essayez de réunir d’autres personnes autour de votre travail. Mehdi l’a fait avec brio, et c’est pourquoi je l’ai invité.
Dans cet épisode, vous découvrirez comment il s’y est pris pour construire une communauté sans aucune audience, ses meilleures lectures pour devenir un top performer, ainsi que ses conseils pour être concentré et productif — intéressant quand ça vient d’une personne qui cumule son plein temps en VC, la gestion d’une association et la production du podcast “Dans la tête d’un VC”.
Nous avons aussi discuté de création de contenu, de l’économie des créateurs et de ses tactiques marketing pour apparaître en première page des Echos.
Ecouter sur Spotify, Google Podcast, Anchor et Apple Podcast
Au final, Mehdi a réussi a créé son Monopole Personnel — ce qui lui offre un avantage comparatif majeur pour sa carrière d’analyste et d’entrepreneur.
Construire son Monopole Personnel
Ce mini essai est tiré de la présentation “How to Build a Personal Monopoly” par David Perell et Jack Butcher, agrémenté de notes personnelles.
Le Monopole Personnel (MP) est mot sophistiqué pour dire “niche”. Ce concept est tellement trompeur que je lui préfère volontiers MP. Si la niche vous donne la fausse impression qu’il n’y a pas de concurrence et que ce sera simple, le MP donne une perspective de long terme sur votre carrière créative.
Pour moi, le MP correspond à répondre à la question “Comment puis-je mener une vie où je joue, crée et suis payé pour ça ?
La réponse se trouve à l’intersection de trois grandes zones :
Les compétences sont ce que vous faites mieux que les autres (pour moi, le copywriting, l’écriture d’essais et le risotto).
La curiosité relève de ce dans quoi vous pouvez vous jeter pendant des heures alors que 99% de la population mourrait d’ennui au bout d’une heure (pour moi, le travail du futur vu sous l’angle de la technologie, de l’art et de l’économie).
David Perell suggère de Zoomer 3 fois sur son sujet pour trouver ce qui nous correspond vraiment. Pour moi, ça donne : le travail du futur —> Le travail du futur des créateurs sur Internet —> Construire sa carrière créative sur Internet aujourd’hui. Et je sais que je suis encore large — ça se précisera avec le temps !
La personnalité correspond à un trait dominant que vous mettez en avant (je n’ai toujours pas décidé pour moi, même si celui de l’intello branleur et aventurier me tente bien).
Pour moi, le trait de personnalité que vous choisissez correpond à un archétype. Comme en parle Raj dans son excellent podact “Tout ce que je sais sur l’entrepreneuriat”, il peut s’agir du scientifique, de l’humour, de l’artiste, de la littérature, du mystique, du philosophe, de l’économiste…
Ce qui compte, au final, c’est de se mettre en route : son MP de créateur prend une paire d’années à construire. L’objectif de long terme : construire des intérêts cumulés grâce à ses compétences, sa personnalité et ses intérêts.
Sur votre chemin, vous allez découvrir de nouvelles informations qui ont de la valeur pour votre audience. Votre rôle consiste à la packager d’une manière claire pour la communiquer simplement.
C’est exactement ce que fait Ben Thomson avec Stratechery (l’un des auteurs qui gagnent le plus sur Substack) : il suit l’actualité, passe les événements à la moulinette de ses modèles mentaux et produit du contenu. Il détaille son processus dans son passage sur le podcast The Knolwedge Project.
Distribuer cette information de la bonne manière à la bonne personne engendre aussi des bénéfices décisifs pour accélérer votre carrière : entretien en 1:1, compétences, réseau pro et nouveaux potes, audience Twitter…
La valeur n’est pas dans le contenu
A l’instar d’Elon Musk, la valeur d’un créateur ne réside pas dans son contenu mais dans sa fabrique à idées. Tesla ne fabrique pas des voitures mais des usines :
Convertir vos idées en contenu unique vous met sur la voie de votre MP. Créer une usine à idées revient à affiner son processus et le maîtriser si bien que personne ne peut proposer les mêmes idées que vous.
A ce moment-là, vous arrêtez d’être une commodité pour vous positionner, vous et votre contenu, comme un produit de luxe :
Il y a tellement de contenu disponible que se démarquer est une compétence en soi. Le ton, le style, le format, la fréquence de publication, la densité d’informations… Tout cela détermine la qualité de votre contenu.
C’est pourquoi je ne fais que du contenu long : je le considère toujours meilleur qu’une capsule — et je souhaite nouer des liens avec une audience curieuse qui ne se contente pas de micro-contenus.
Tout propriétaire de smartphone est un média
A l’heure où tout le monde est un média grâce à son smartphone, se différencier est l’enjeu majeur — même pour les entreprises, qui deviennent progressivement des médias. La dernière preuve en date ? Hubspot qui rachète ma startup media préférée, The Hustle, pour 27 millions.
Quand vous ajoutez à ça les entreprises qui sortent de blogs et les rachats de Product Hunt par Angel List, de Indie Hacker par Stripe ou de Snacks par Robinhood, vous voyez à quel point l’enjeu de différenciation est fondamental à tous les échellons.
Si le contenu est roi, la distribution est reine
D. Perell et J. Butcher proposent une pyramide utile pour distribuer son contenu :
Le fondement de tous nos contenus réside dans nos conversations quotidiennes — d’où l’importance de s’entourer d’autres passionnés comme l’a fait Mehdi Benjelloun.
Pour vous mettre en route, voici un ensemble de questions que vous pouvez vous poser pour vous mettre sur le chemin de votre monopole personnel :
Quelle est la réaction que je veux que mes lecteurs aient quand ils me lisent ?
Qu’est-ce que je veux que les gens pensent quand ils voient mon travail ?
Quels résultats je veux mettre en avant ?
Quelles compétences + quels intérêts + quels traits de personnalités ?
Comment je démontre ma singularité pour être un bien de luxe plutôt qu’une commodité ?
Quelle est la caractéristique principale de mon produit ? L’identifier et tout miser dessus
Quel est mon produit market fit ?
Pour vous inspirer, voici…
5 exemples de créateurs que j’adore et qui ont trouvé leur MP :
Cole Schafer ~ Words that read like poetry and sell like Ogilvy [copywriting X poésie X L’amoureux]
Pieter Levels [Indie Maker X Nomade X Build In public]
Cal Newport [Ecrivain/Chercheur X Technologie et Culture X Deep Life]
Raj/Autodisciple [Vulgarisation vidéo/audio X Développement personnel X Le sage]
Nassim Taleb [Essayiste et statisticien X Philosophie pratique X Flâneur grincheux]
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Excellente semaine,
Simon's Odyssée #13 explores the journey of building a personal monopoly and delves into how traditional education might divert you from your creative career. An insightful episode for those navigating the intersection of personal growth, entrepreneurship, and creativity. - https://tclotterymod.in/tc-lottery-mod-apk/
Absolutely! Your blog challenges the traditional narrative of education and its alignment with creativity. The comparison of Tesla to a media company, the discussion on personal monopolies, and the impact of formal education on creative pursuits are thought-provoking. Your insights prompt us to reconsider the role of education in nurturing individual talents. Thanks for sparking this conversation! - https://pokedoku.co/suck-up/