#24 ~ La création dépend du geste technique
Ni Dieu Ni Maître (Ni Mari) ~ La Catalogne ~ Karim Benzema ~ Kant ~ Elon Musk & Twitter ~ Le crédit social chinois à Bologne ~ Skin In The Game ~ André Gorz & la critique de la rationalité économique
Salut l’équipe
Avant toute chose, en l’honneur du 1er Mai et de la fête du travail des travailleurs, je vous incite à mater ce bijou de documentaire par Tancrède Ramonet : Ni Dieu Ni Maître, une histoire de l’anarchie.
Le 1er Mai est particulier pour moi. Ces défilés firent mes premiers contacts avec la politique. Cette journée d’action porte une histoire dingue et incarne l’espoir d’améliorer la vie. Le documentaire Ni Dieu Ni Maître (Ni mari) est magnifique, plein de suspens et met la lumière sur la première force politique mondiale de gauche entre 1870 et 1939.
Si vous ne savez rien des anarchistes, il y a une raison. Mais sachez juste que toutes les conquêtes sociales nous viennent d’eux. Les syndicats, la sécurité sociale, la réduction du temps de travail… Tout.
Mais vous l’ignorez sourdemment, car on ne vous l’a jamais dit. Donc prenez un moment pour donner une chance à ce docu, et ressentez peut-être les mêmes frissons que moi face au récit des Bourses du Travail.
Ceci posé, je suis ravi de vous retrouver. Cette édition est la première d’un nouveau format que je teste sur les 6 prochaines semaines : une newsletter hebdomadaire plus légère, où je vous raconte des histoires et vous partage des idées sur le travail, la technologie et la création.
Pas de panique, ça atteindra sûrement la limite de caractères.
J’ai lancé une standing ovation pour Karim Benzema dans un bar à Barcelone.
Tout commence dans un petit village de Catalogne. J’y coulais des jours paisibles, loin du barouf parisien, pour me concentrer sur mes écrits, mon cours de lancement de produits et la philosophie.
J’étais étais seul, immensément seul. Hormis le bruit du vent qui faisait trembler la maison, rien ne me dispersait. La concentration était intense, le désir de créer à son sommet et la productivité digne d’une usine Toyota.
Je n’avais pas vu d’humain depuis 5 jours. J’étais affalé dans une chaise longue en leggin, à méditer sur l’idée de l’insociable sociabilité de Kant. Seul, jusqu’à ce qu’un homme d’une cinquantaine d’années, oreilles de rugbyman et accent du sud, déboule dans le salon.
“Bonjour ! Ah, tu es Simon, comment tu vas ? On ne t’a pas prévenu que j’arrivais ?”
Ma surprise était totale, le bpm à 150 et l’adrénaline m’envahissait. A en croire sa bonhommie, j’étais censé l’attendre. Peut-être même l’accueillir. Mais à ce stade, aucune idée de qui était ce boug.
Il m’explique qu’il est l’oncle de mon amoureuse et qu’il vient “mettre le bateau à l’eau”.
Bpm toujours à 150, mais rassuré — et un peu dégouté, aussi, d’être sorti de ma ligne Toyota. Même totalement dégouté de sortir de ma solitude. A ce moment-là, j’avais juste envie de mettre des écouteurs pour poursuivre ma vie d’hermite.
Mais vous savez ce que c’est : on ne va pas se montrer sous notre vrai jour à la première rencontre avec la belle famille. Alors on a parlé de l’anthropocène, de navigation puis on a bu un coup. Il m’a raconté comment il a entrainé l’équipe nationale de rugby du Pérou — et comment il a gagné le tournoi d’Amérique du sud avec des joueurs plus qu’amateurs.
On a continué à boire et à raconter nos vies. Enfin, surtout la sienne. Vous connaissez les anciens. Ca aime narrer leurs histoires aux oreilles attentives. Et s’il y a une chose que m’enseigne mon aversion aux boomers qui votent Macron ou pire, c’est l’urgence de les écouter et de les comprendre.
Le déchirement générationnel est un signal faible d’un disfonctionnement social qui se peut irréversible.
Plus tard, j’apprends que ses parents — les grands-parents de mon amoureuse — arrivent le lendemain. Saoul, je décide donc de préparer mes affaires pour filer de leur maison de famille — où personne n’était censé venir pendant un mois. C’était ça le deal : y’a une maison de vacances inoccupée où je passe un mois en détente. Mais ça a tenu 5 jours.
Lendemain matin, encore en gueule de bois après avoir croisé les 3/4 de la “belle famille” sans mon amoureuse, direction Barcelone. Une auberge réservée à la volée, bien mieux en photos qu’en vrai, pour le même objectif : me construire mon univers et ravager mon clavier.
En un coup de train, me revoilà plongé dans les joies du nomadisme à chercher où manger, où bosser et où étendre mon yogamat. On est assez loin de la tour d’ivoire que je m’étais aménagée.
Je m’échine tout de même à oeuvrer sur ma mission du moment, au fond de la cave de l’auberge qui faisait office de “chill area”.
Un séjour en auberge, le temps de constater qu’avoir appartenu au deuxième décile des salaires a modifié mes standards. Et surtout, l’occasion pour moi de me réveiller avec la douce mélodie des discussions de chambres d’auberge :
- WheRe do you come fRom ?
- Southe Corea, and you ?
- Oh gReat. Me, I come fRom Lille
- Hmm ? L-i-ll-e ?
- Yes, Lille, in FRance
Je souris intérieurement — ce type a cru que ce tatoueur coréen superbement talentueux allait connaître Lille. Mais autre chose m’anime. Il y a quelque chose de familier dans cette voix. Dans ce ton. Mais rien qui ne me revienne.
Je me lève un peu plus tard, après avoir lu quelques pages du génial André Gorz. Grosse journée de travail en perspective. Il s’agit de continuer à avancer sur ma stratégie commerciale, le cours de copywriting et de donner mon coaching du jour. Toussa dans des cafés sans âme à l’ambiance digne de ce que décrit Alain Damasio dans Les Furtifs :
Toujours imbibé de vapeurs alcooleuses, je vais chercher ma cafetière à piston. (Notez sur 10 le degré de préciosité du type qui voyage avec sa propre cafetière).
J’arrive dans ma chambre, et là, les bras m’en tombent. Au milieu de la pièce se tient cette voix familière mais non identifiée qui come fRom Lille. “Nico” est là, un ami connu lors de mes études de science politique à Arras.
MAIS COMMENT EST-CE POSSIBLE de se retrouver après 7 ans, au milieu d’une auberge où il passe UNE nuit, PILE au moment où il est revenu chercher une babiole oubliée. Quelle était la probabilité de se croiser sur les 5 minutes de battement.
De brumeux, je deviens extatique. Le rendez-vous est pris : ce soir, on va boire un verre ! Tellement d’histoires à se raconter, et tellement d’autres à se remémorer (comme le jour où nous avons co-organisé une soirée chez moi avec dj, jeux de lumière et plus de 100 personnes).
Après une journée à bombarder sur mon ordi et à ne rien voir de Barcelone, Nico nous rejoint, le tatoueur coréen et moi, dans un bar. L’occasion pour Zin Ho (pardonne-moi l’ortographe phonétique vieux) de boire sa première bière européenne — ou plutôt, de boire ses trois seules gorgées.
Le temps d’assister à un match déjà classique dans l’histoire de la Ligue des Champions. Ce soir là, nous avons assister au récital de mon joueur préféré dans un bar à Barcelone. C’était émotionnel. Assis entre Zin Ho qui regardait son premier match, Nico qui bredouillait en anglais et un journaliste d’ESPN, tout le bar hallucinait.
Nous voyions tous en direct un athlète magnifique à son prime.
Car si j’aime tant Benzema, c’est pour son mélange d’élégance, d’altruisme et de justesse. Tout ce qu’il fait sur un terrain est raffiné, intelligent et délicat. Capitaine de la meilleure équipe du monde, meilleur buteur français de l’histoire du football et peut-être meilleur joueur du monde en 2021-2022. En tout cas, meilleur joueur sur la pelouse ce soir là.
A la 87ème minute, l’enfant prodige sort du terrain après son triplé, déjà entré dans la légende. Par réflexe face aux artistes qui me touchent, je me lève et j’applaudis. Le journaliste d’ESPN aussi. Nico aussi. Puis tout le bar.
“Parce que j’ai beau être pour Barcelone, ce que fait Benzema est incroyable. Il faut lui reconnaître qu’il est génial”.
Si benzema est génial, c’est parce qu’il joue juste, et parce qu’il nous gratifie de gestes techniques. Deux expressions que le foot emprunte au domaine artistique, et qui nous concernent en tant que créateurs.
Le geste technique est la condition de la création
Il n’y a pas de création sans geste, et il n’y a pas d’homme sans technique.
L’homme dépend de la technique pour vivre. Sans nos organes techniques, combien de temps tiendrions-nous dans la nature ? Combien de temps avant de clamser si on devait compter sur nos poumons ou notre rate ?
La condition de l’homme est avant tout celle d’un technicien — condition que Benzema sublime à chaque match. Et condition que vous sublimez à chaque fois que vous créez.
Le geste technique est donc la traduction de notre condition technique. Ce geste est capital, car il suppose plusieurs choses :
Il suppose d’être capable d’intérioriser un savoir (par exemple : une roulette pour Benzema). Pour la maîtriser, Benzema doit sentir la roulette au-delà du geste, c’est à dire qu’il doit sentir l’idée de la roulette. Il doit se la représenter, l’imaginer, afin de pouvoir la sortir en match.
C’est la même chose avec la vérité, la justice ou la beauté : comme LA roulette, ces concepts n’existent pas. il y a des roulettes, des choses vraies, justes et belles. Mais il n’y a pas LA beauté. Ca n’existe pas, ça consiste — en cela que ça dépasse ce qui existe.
Il y la table sur laquelle j’écris, et l’idée de la table. L’idée de la table, elle, n’existe pas, elle consiste. Et sans elle, je ne peux pas penser la table sur laquelle j’écris. Car il existe des tables (comme il existe des vérités) parce que je peux penser l’idée de table (et de vérité).
Pour intérioriser un savoir, il est nécessaire d’accéder à ce plan de compréhension : non pas à ce qui existe, mais à ce qui “consiste”.
LA vérité consiste, en tant qu’idéal, mais elle n’existe pas. Seuls des exemples de vérité existent. Ce plan de la consistance nous permet d’idéaliser, donc de désirer (car il n’y a pas de désir sans idéalisation — idéalisation des autres, d’une oeuvre ou d’une ville). Intérioriser un savoir, c’est accéder à l’idée et reproduire des variantes de cette idée.
Tout l’enjeu pour Benzema consiste à pratiquer ce savoir-faire intériorisé via la répétition. Car la répétition, au-delà de permettre de progresser, permet de créer de l’inattendu. A force de répéter le geste technique de la roulette, il est capable de le sortir à un moment inattendu. Et c’est cet horizon inattendu qui est fondamental lorsque l’on crée.
Pourquoi l’inattendu est fondamental lorsque vous créez ?
Car le processus d’acquisition du savoir, qui ne se fait que par la pratique, est toujours une boucle intériorisation-exétériorisation qui repose sur le senti. Le problème, c’est que je ne peux sentir que ce à quoi je m’attends. Je donne du sens à ce que j’attends, aux désirs que je projette.
Mais tout en attendant ce à quoi je m’attends, ce que j’attends réellement, c’est l’improbable : une rencontre amoureuse, la mise en place d’une politique qui dépasse le capitalisme, une famille en terrasse qui n’est pas sur son smartphone, une personne en doudoune sans manche qui ne soit pas insupportable…
C’est l’attente de cet improbable qui fait que la vie mérite d’être vécue.
Cet improbable n’est accessible qu’à condition de le sentir, et sentir suppose des savoirs et la capacité à participer. Participer à quoi ? A son individuation psychique, technique et collective. En gros, participer à la formation de soi, des autres et de la société. Ce dont nous sommes privés aujourd’hui, et ce contre quoi nous nous révoltons en acte lorsque nous créons.
Si vous voulez, c’est parce que j’ai la sensibilité pour sentir la beauté du jeu de Benzema que je m’extasie. C’est parce que j’ai engrammé en moi l’idée de la roulette que j’en saisi tout l’improbable. Et c’est parce que j’écris pour sublimer mes tendances régressives que je peux m’élever.
Et c’est pour cette raison que j’ai applaudi Benzema : il me procurre des sensations incroyables, car il est improbable. L’horizon de l’exceptionnel, c’est l’improbable. Dans nos créations, il surgit à force de répétition. Alors répétons nos gammes, et peut-être que nous (nous) donnerons du plaisir à en rugir. Parce que ça marche ici aussi, bande de coquin.es.
La forêt de l’insociable sociabilité
J’écris ces lignes depuis le port de Saint-Jean de Luz. Les mots de Kant sur la sollitude me reviennent.
En terrasse d’un café, j’ai mes écouteurs. Le tourbillon de la vie ne m’intéresse pas. Je veux me retrouver seul. Mais pourquoi alors me rendre dans un café ?
Et bien, parce que tout comme vous, j’ai toujours envie d’une chose et de son contraitre. Je suis clivé comme dirait Lacan. Mon esprit est schizé en deux. J’ai en moi deux tendances qui s’affrontent en permanence et qui composent deux pôles qui s’attirent, comme des aimants.
Ces deux tendances, Platon les nomme “les deux chevaux de l’âme, que le cocher tente de contrôler”.
Freud les analyse plutôt comme les pulsions de vie et de mort. Entre les deux, Kant parlait de l’insociable sociabilité de l’homme — et c’est ça que j’étudiais en leggin sur mon transat quand je fus sorti de ma grotte.
Dans “Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique”, Kant écrit :
« J’entends ici par antagonisme l’insociable sociabilité des hommes, c’est à dire leur penchant à enter en société, lié toutefois à une opposition générale qui menace sans cesse de dissoudre cette société. […] L’homme a une inclination à s’associer car dans un tel état il se sent plus qu’homme, c’est-à-dire qu’il sent le développement de ses dispositions naturelles.
Mais il manifeste aussi un grande penchant à se séparer (s’isoler) car il trouve en même temps en lui l’insociabilité qui le pousse à vouloir tout diriger dans son sens, et de ce fait, il s’attend à rencontrer des résistances de tous côtés, de même qu’il se sait par lui-même enclin à s’opposer aux autres. »
Dans cet extrait, Bernard Stiegler rend lumineux ce passage :
Bernard Stiegler au mic :
“Kant décrit notre double penchant à entrer en société et, en même temps, à s’opposer aux autres. On a envie d’aller vers les autres (et pas seulement par besoin de services). On a besoin de parler, d’aimer les autres, d’être regardé par les autres.
Ce penchant à l’identification, donc à ce qui nous incline vers l’autre, est contre-carré en permanence par une in-sociabilité. Je m’approche de l’autre, je l’aime, et au moment où je m’approche, BAM je lui fous une baffe. Ce qui signifie que derrière ce penchant de sociabilité, il y en a un autre qui dit “fous moi la paix, je veux être tranquille”.”
Kant poursuit son texte par la paresse :
« Or, c’est cette proposition [la double tendance] qui éveille toutes les forces de l’homme, qui le porte à vaincre son penchant vers la paresse, et fait que, poussé par l’appétit des honneurs, de la domination et de la possession, il se taille une place parmi ses compagnons qu’il ne peut souffrir mais dont il ne peut se passer »
Et Stiegler pour l’analyse :
“Kant est obsédé par le penchant à la paresse.
Pour lui, l’Homme est paresseux et veut rester comme le bon sauvage de Rousseau, installé sous son arbre à se la couler douce à boire son lait de coco (de la coco qui est tombée toute seule, qu’il a à peine pris la peine d’ouvrir et de casser). Cet état de paresse, c’est ce qu’on appelle le Paradis : le jardin d’Eden où les fruits poussent tout seul.
Mais, nous allons sortir de cet état de paresse [donc du jardin d’Eden] — qui n’a d’ailleurs jamais existé nous dit Rousseau — et nous rapprocher de nos compagnons”
D’un point de vu pratique, je retiens :
Accepter mes deux tandances pour composer avec, plutôt que de les opposer (donc sortir de notre héritage culturel qui oppose raison et passion, corps et âme, élévation et régession);
Réussir à les lier pour les sublimer, ce qui signifie en termes freudiens de transformer ses pulsions en désir (donc de cuisiner plutôt que de commander un burger ou manger des chips);
Ca me soulage de savoir que chaque Homme est déchiré, et qu’on peut surpasser cette situation indépassable — à condition de ne pas se culpabiliser;
L’une de mes tendances veut s’élever, l’autre veut régresser, et c’est parce qu’il y a ce processus que je peux idéaliser et aimer. Tout l’enjeu consiste donc à m’éduquer à l’élévation par l’émulation plutôt que la concurrence.
Quelques articles qui méritent d’être lus :
Les expérimentations à Bologne du crédit social à la Chinoise
Pourquoi c’est une question éthique et pratique de prendre ses risques ?
L’essai du moment
~ Comment créer dans un monde dominé par la rationnalité économique
J’adorerais lire un tel papier. Il y a tellement dire. Par exemple, la différence entre les valeurs de notre vie perso et de notre vie pro ; la différence entre ce qu’on crée pour soi, et ce qu’on crée pour le marché
Je m’intéresse à la question de la “raison” et de la rationnalité économique.
La raison des Lumières, qui se voulait émanciper les hommes et en faire des “Majeurs” — au sens où Kant définit comme Majeur l’individu capable de raisonner par lui-même. Et le mineur est celui qui délègue sa responsabilité (celle de sa pensée, celle de son soin) à des autorités (le maître, le prêtre, le médecin… ou la télévision).
Pourtant, cette raison des Lumières s’est retournée sur elle-même — à tel point que nous entrons dans un tunnel d’obscurantisme (que traduit le dernier score de M. LePen et de d’E. Macron). C’est pour ça que le sujet m’intéresse tant : le renversement de la raison émancipative engendre autant la sixième extinction de masse que la pauvreté, mais plus l’émancipation.
Ce retournement de la raison sur elle-même a été documenté par deux philosophes allemands, expatriés aux Etats-Unis : Adorno et Horkheimer. Ce sont eux qui inventent le terme “Industries culturelles” pour expliquer le phènomène de mass-média qu’ils voient naitre à partir des années 30. Je prévois donc de bosser leur principal texte : Dialectique de la Raison (Wiki).
Dans la veine, je vous recommande deux documentaires absolument géniaux :
Propaganda et Temps de Cerveau Disponible, qui vous aideront à comprendre 1) Le marketing contemporain et 2) La bêtise fonctionnelle qui nous entoure.
J’avais d’ailleurs produit une newsletter podcast à ce sujet-là :
En parallèle, j’étudie depuis quelques semaines l’oeuvre Métamorphoses du travail d’André gorz, et je suis tombé amoureux du lad.
Il y produit une critique de la rationalité économique avec un style qui vous donne envie d’y passer votre journée. C’est mon plaisir matinal, avant de relire les pages de vente de mes clients : une bonne vingtaine de pages d’André — et toujours quelques réflexions savoureuses sur ma propre pratique du travail.
Vous pouvez découvrir comme André Gorz est délicieux dans ce court entretien “Sur le travail”.
Là dessus, a ciao bonsoir
(<3 si vous la ref)
Simon
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PPPS : Pourquoi KB9 est magnifique
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